D'un point de vue historique

Des villages-rues étendus éloignés de la Lys déterminent le paysage. Ils se sont souvent développés et prolongés au fil du temps. Il y a des ruisseaux et un système de drainage comme éléments structurants au deuxième niveau et il y a souvent des prairies humides qui étaient appelées marais et qui ont été utilisées pour le bétail. Dans les zones plus sèches, l'agriculture (cultures arables) est présente, mais dans le passé, c'étaient des « kouters ».

D'un point de vue visuel

Paysage ouvert et souvent visibilité jusqu'aux villages épars. Habitat dispersé. Présence d'une végétation de parcelle éparse et paysage principalement caractérisé par une zone agraire et résidentielle.

Espace et structure

Cette zone est entrecoupée par des routes D. L'autoroute A25 traverse la zone en direction de Lille. Quelques lignes ferroviaires sillonnent la zone. Des parcelles allongées sont encore souvent reconnaissables dans cette zone et une végétation de parcelle éparse (rare) apporte une certaine structure au paysage.

Géologie

Éocène

Il est né de mouvements tectoniques à partir de la mi-pléistocène et les micro-formations superficielles ont été formées par la succession de périodes glaciaires.

Sol

Le long de la Lys et de la Deûle, on trouve des formes d'industries très anciennes : mines de charbon dans le bassin minier, industrie textile, briqueteries, brasseries, etc. D'autres industries s'y ajoutent aujourd'hui : industrie chimique, fabrication de papier, industrie métallique, industrie des légumes surgelés, etc.

Toutes ces industries marquent la région et ses cours d'eau de leur empreinte. Elles entraînent une pollution énorme et utilisent plus d'eaux souterraines qu'on ne peut le faire de manière naturelle.  La richesse des sédiments très fertiles explique l'omniprésence de l'agriculture et la faible présence de la forêt. Grâce à la nature alluviale et inondable de la vallée, les prairies sont restées pendant longtemps, mais suite au redressement des rives de la Lys et au drainage rapide, on note un fort recul des prairies à partir des années soixante.